L’histoire

Laeticia est une jeune femme douce, agréable, pleine d’empathie, bien dans sa peau.

Sa biographie est pourtant poignante.

Une enfance bafouée par des causes multifactorielles qu’on ne peut juger.

Les enfants devraient être protégés par leurs parents.

Hélas, certains parents sont déficients ou toxiques pour l’enfant, l’ASE se charge de ces enfants, elle les confie à des familles d’accueil chargées d’effacer les cicatrices enfantines, de sécuriser les enfants pour les amener à grandir sans trop de traumatismes.

Laeticia tombe dans une famille qui chargée de son éducation la stigmatise, l’humilie, et va jusqu’à la battre.

Laeticia ose dénoncer cette famille et c’est elle qui devient la méchante qu’on accuse de tous les maux.

L’adulte a raison, c’est lui qu’on croit.

Je pense à cette autre Laeticia (roman Ivan Jablonka) tuée tragiquement dont la famille d’accueil était aussi défaillante.

Certains enfants commencent bien mal leur vie mais que c’est réconfortant de voir la réussite de l’auteure qui a su repousser tous ses schémas de mauvais départs.