L’histoire

Marco est le colibri.

Surnommé ainsi par sa mère pour sa petite taille et son aspect fluet, il renoncera à devenir champion de ski pour repartir vers le tennis.

Après un traitement à base d’hormones de croissance, il deviendra un grand jeune homme.

La vie de Marco, devenu ophtalmologiste, se déroule sous nos yeux, avec ses hauts et ses bas, sa famille qui se délite, le suicide de sa sœur, les cancers de ses parents, son frère qui ne lui parle plus.

Son amour de toujours, Luisa, avec qui il entretient une relation épistolaire, coupée de longues absences, et de retrouvailles en été, ne l’empêche pas de se marier, d’avoir des enfants.

L’ étrange visite du psy de son épouse balaie sa vie sentimentale. Cela lui permettra d’affronter la haine puis la maladie de sa femme.

Marco aura d’autres drames à affronter. Mais avec empathie et une ténacité qui frise les règles, dans l’air du temps, de  philosophie et spiritualité du bonheur, il essaiera de maintenir le lien entre tous.

Et le propre de ce récit est l’inépuisable capacité de résilience de Marco, pardonnant à tout, à tout le monde, s’accusant même de ne pas avoir été à la hauteur.

Heureusement, il va prendre des décisions et se démener vers la fin et ne plus être le petit colibri à qui on a coupé les ailes, pour sa petite fille.

Quand viendra l’heure du bilan de sa vie, il se retrouvera entouré de tous ceux qu’ils aiment, qu’il a aimés, à qui il a donné un bel exemple de parcours d’humanité.

Le personnage est beau dans son âme et dans son corps, mais un peu niais et apathique.

Le livre tant encensé est déroutant, décousu, heureusement, quelques chapitres bouleversants rattrapent l’histoire.