L’histoire

Qu’importe le chemin Martine Magnin

Certains chemins sont plus ardus que d’autres.

Dans cette biographie, Martine ne nous cache rien de son environnement, amis, famille, travail.

Un fils Alexandre 8 ans , une petite fille Lola 2ans1/2

Une forte amitié entre trois amies soudées dans leur affaire mais également dans la traversée des bourrasques de la vie.

Nous pénétrons au cœur de l’intimité de l’auteure, son appartement, son atelier.

Cet atelier dont je sens les parfums, je devine les couleurs et le rangement de ces associées complices si bien organisées.

Et c’est le dérapage. 

Alexandre a été diagnostiqué épileptique. Ça devient le parcours du combattant pour gérer l’urgence des situations et conserver l’énergie nécessaire aux soins médicaux d’Alexandre.

Et puis … le fils va dériver, heureusement, Lola la fille poussera sans souci, un amour de jeune fille rangée et brillante.

Alexandre va tenter de goûter à la liberté et se marginaliser et c’est la descente aux enfers pour tout le monde.

Beaucoup d’amour et le plein d’émotions où je me retrouve comme elle et ses amies si investie lors du bac, des partielles, et la réflexion de mon jeune – On l’a eu- lorsqu’il a vu son nom lors des résultats.

Une médaille pour les parents, je confirme Martine.

L’écriture intelligente de Martine analyse tout finement, ne triche pas. Elle sait nous faire vibrer avec la maman qui déploie des trésors d’amour.

Offrir une belle table aux punks amis d’Alexandre, recevoir leurs confidences. Je visualise.

Chapeau Martine pour le projet Brunch Punk, quel amour inventif pour ne pas rompre le lien avec Alexandre.

Mais toujours de l’humour, j’ai adoré le catalogue des événements importants dans un laps de temps.

Toujours un beau partage, l’écriture ciselée vient nous chercher dans nos propres retranchements.