L’histoire

C’est l’histoire d’une famille d’exilés russes ayant fui la révolution de 1917 et venue s’installer à Nice. Ce roman retrace l’épopée d’une famille fictive mais est inspiré d’une histoire réelle.

En 1947 Staline promet aux russes blancs de les amnistier s’ils décident de revenir vivre en URSS. Des films de propagande sont diffusés vantant la belle vie en Union Soviétique.

Alors qu’il était cadre supérieur en Russie, le père, Vladimir, occupe en France une place de jardinier qui ne lui plaît évidemment pas. La fille aînée, Marina, vit avec ses parents et ses sept frères et sœurs. Elle a 19 ans et souhaite devenir professeur d’Anglais. Elle amoureuse d’un étudiant en médecine, Marc.

C’est alors qu’influencé par la propagande de Staline et les propos enthousiastes de son frère Boris, Vladimir décide de regagner l’URSS où il semble bon vivre et où tout le monde vit sur un pied d’égalité. Ils pourront s’installer où bon leur semble, c’est-à-dire dans leur Ukraine d’origine.

Marina ne veut pas partir mais son père l’oblige à le faire et elle ne peut refuser puisqu’elle est mineure (majorité à 21 ans à cette époque). Marina promet toutefois à Marc de revenir en France dès que sa famille sera installée.

Le voyage est organisé et offert par le comité de soutien soviétique et commence plutôt bien, mais vire rapidement au cauchemar en approchant de l’URSS pour devenir carrément un enfer à l’arrivée au pays où habitation et travail étaient pourtant garantis.

Marina qui croyait pouvoir revenir facilement en France se retrouve coincée et nous décrit l’horreur vécue par toute la famille.

Ce roman permet de découvrir un épisode de l’histoire de l’union soviétique qui est peu connue : les promesses d’amnistie de Staline qui souhaite repeupler son pays, l’accueil réellement accordé à ces « retournants » , la vie sous un régime communiste pur et dur.