L’histoire

Joséphine Ikeda est née en France de parents japonais, ce qui explique son nom. Seule femme de la brigade dans un restaurant étoilé à Paris, elle est cheffe du rayon poissons.

Après avoir été présentée aux convives après le succès d’un dîner important, elle est violentée par son chef devant toute la brigade qui n’intervient pas, même lorsque le chef prononce son renvoi immédiat.

Joséphine n’ignore rien des codes masculins en cuisine. Elle est pourtant très choquée, et rentre avec difficultés chez elle. Le lendemain, elle se réveille sourde aux voix masculines. Elle est donc coupée de la moitié de la population avec qui elle communique par écrit.

Avec Simone et Olympe, deux amies passionnées par la cuisine et exerçant dans ce milieu, elle réfléchit à sa vie. Elle se rend chez ses parents en Bretagne. Son père est lui-même à la tête d’un restaurant et sa mère travaille en cuisine dans la discrétion la plus totale. Au cours de ces retrouvailles Joséphine va découvrir la culture japonaise et les raisons de l’attitude de sa mère.

Aidée de ses amies, Joséphine retrouvera-t-elle l’ouïe, le goût de revenir dans le milieu de la gastronomie ? Pourra-t-elle obtenir réparation vis-à-vis de son ancien chef ?

J’ai été très intéressée par ce roman qui dévoile une part plus ou moins cachée de la violence et du sexisme régnant dans les cuisines.