L’histoire

Après le challenge des lectures pas toujours aisées des romans étrangers pour le Prix Grenette,

je renoue avec une lecture plaisir, le style aventure, évasion que vous ne lâchez pas, même la nuit.

Allez encore une page, et puis une autre … Je suis complètement immergée dans le décor sauvage canadien du deuxième tome de la saga d’Apolline.

Que va-t-il lui arriver, Du piquant, du mordant, des tremblements et des rebondissements pour cette héroïne attachante.

Je m’étais attachée dans le premier tome à cette intrépide Apolline qui ne se plie pas au jeu du mariage arrangé de la haute société, après avoir défié sa mère, par amour elle se retrouve à vivre sur les terres âpres de la cabane d’Émeline, sa cousine à Black Coke Valley.

Je me suis de nouveau laissée embarquer par Apolline dans le Grand Ouest canadien.

Habituée au confort de la haute société à laquelle elle appartient, cette jeune femme se révèle très courageuse, elle vit également de profonds découragements lorsqu’elle doit se battre contre les éléments, le dur labeur de la ferme, la culture d’un autre environnement et le côté rugueux de ces pionniers.

Nous sommes en 1898, on retrouve le fier caractère viril bourré d’ego de Jack, fermier et mineur amoureux d’Apolline mais déterminé à être l’homme fort, le parfait chef de famille.

Heureusement, à l’aube de ses fiançailles, Apolline va recevoir la visite de sa bavarde et bien plus rebelle qu’elle, Alphonsine, sa sœur cadette.

Une belle plume qui explore la complexité de la relation homme femme en cette période du 19e siècle, une écriture facile au rythme soutenu face à une histoire d’amour sous tension, une écriture très visuelle qui affronte des tempêtes, un très bon moment de lecture.

J’espère un troisième tome, je suis curieuse de suivre les tribulations d’ Alphonsine, celles de James et de tous les autres.