L’histoire

Inho, jeune chef d’entreprise a fait faillite, il se retrouve pistonné comme professeur intérim dans une institution pour enfants malentendants dans la petite ville de Mujin si brumeuse qu’on a du mal à y trouver sa route.

Dès son arrivée, il est confronté au suicide d’un jeune adolescent.

Comme la brume qui règne dans ce village, l’atmosphère est opaque. Les directeurs de l’école sont les fils du fondateur, le milieu est calcifié et tenu sous silence par des pactes entre professeurs, gardiens, encadrement et brigadier. L’éducation des enfants ne paraît pas être la priorité de cette école.

Les élèves sont terrorisés, notamment les filles, Il ne connaît pas la langue des signes mais il ne met pas longtemps à comprendre, grâce à son empathie et à deux petites filles dont il gagne la confiance, que des sévices et abus sexuels sont régulièrement pratiqués par des membres de la direction.

Horrifié, il va se lancer à corps perdu dans une bataille pour faire cesser cela,

Deux femmes tirent les fils du pantin professeur : l’ épouse pragmatique qui préfère le silence et le respect des appuis politiques et Yujin, présidente de l’association des défenseurs des droits de l’homme, jeune surveillante au niveau local de l’enseignement dans les écoles, qu’il a connue au cours de ses années d’étudiant.

Malgré une opposition farouche, ils arriveront à faire  -sortir- ce scandale dans les médias, et iront jusqu’au procès, mais même de cette façon, peut on toujours gagner contre la corruption et les personnes ayant la main mise sur toute une ville ?

Lui-même en sortira-t-il indemne ?

Ce roman a été d’utilité publique, puisqu’il a horrifié le pays entier, et qu’une loi a été votée durcissant la punition pour ce genre d’abus.

Alors je dis bravo à l’auteur qui a su transformer un sujet difficile en un récit clair et réaliste.

Un message d’espoir pour toutes les personnes qui se lancent dans des actions désespérées.