L’histoire
IRLANDE
En 2014, une horreur absolue quand le monde entier découvre en direct l’exécution par l’État Islamiste du journaliste américain James Foley, décapité, sa tête posée sur son dos après avoir été otage durant deux ans.
Qu’est-ce vraiment un reporter de guerre ? De notre fauteuil, devant la télévision, nous les écoutons et avons l’impression qu’ils sont respectés et protégés.
Jim est un journaliste free-lance, pas de protection d’état ou d’un journal, pas de salaire régulier, il veut le meilleur scoop alors que des grands médias se sont retirés.
Les troupes de Kadhafi l’enlèvent.
Plusieurs djihadistes sont capturés, Diane Foley, la mère exceptionnelle du jeune décapité rencontrera Alexanda Kotey (Jihadi George) avant son verdict. Elle va s’asseoir face à un des geôliers de son fils afin de comprendre et dialoguer avec lui, les yeux dans les yeux. Colum Mc Can sera un invité observateur silencieux.
Pourtant grâce à sa foi profonde, lumineuse, la croyance inconditionnelle en Dieu, Diane va affronter l’épreuve avec un courage surhumain, pliant sous le poids de la souffrance, mais toujours redressée.
Elle y raconte son sentiment de solitude, elle quitte son travail et cherche à refaire le parcours de son fils et s’acharne à tout savoir du début de ses jours de captivité jusqu’à son dernier jour. Les organisations gouvernementales, le FBI et même Obama ne l’aident. Elle est même menacée de poursuites si elle continue ses recherches individuelles.
Leur credo pour justifier leur manque d’implication « Les Etats Unis ne peuvent pas s’humilier devant des terroristes, payer des rançons qui peuvent servir à renforcer le pouvoir de ces bandits, donc on ne fait rien ».
Comble du cynisme, les familles d’otages de guerre ont reçu l’ordre de ne pas agir de leur côté, en essayant de rassembler de l’argent, en créant des comités de soutien au risque de s’attirer des représailles judiciaires.
Pourtant Diane va passer outre, avec le courage et la volonté des humbles et une certaine naïveté, elle va réussir à rassembler des gens, des journalistes, les parents des otages, des services un peu plus indépendants du pouvoir.
Une cagnotte va se créer en toute spontanéité, Diane va aller à l’étranger rencontrer des familles et des otages libérés, et peu à peu les mentalités américaines vont changer, les gens comprennent et découvrent beaucoup de choses grâce à elle.
Portée par sa foi et son humanisme, Diane Foley poursuit inlassablement son combat en faveur des otages.
Le Président Obama va finir par la féliciter .