L’histoire

J’ai commandé ce roman avant d’avoir le catalogue papier de France-Loisirs, j’avais hâte de terminer la lecture du roman en cours et me plonger dans ce livre.

Nathalie Brunal est une fille pleine d’empathie et d’humour avec une écriture à multiples facettes. Je vous avais déjà parlé de son conte de Noël.

J’ai terminé cette nuit -Le défi d’Apolline- et j’en redemande. D’ailleurs, après avoir survolé la fin, j’ai un peu traîné dans les dernières pages car je voulais profiter de l’écriture et de la force des personnages. Je n’avais pas envie de quitter Apolline.

Il y a tout ce que j’aime dans cette histoire, le dépaysement géographique et historique, des personnages consistants et une fin heureuse.

Je te somme Nathalie Brunal de continuer cette belle histoire et nous construire une saga canadienne. Ce premier roman est une véritable réussite. Tu ne peux pas nous laisser sur notre faim.

Dès la première page, je suis passée sous l’emprise du personnage Apolline, jeune femme plutôt obéissante, réservée et sage qui défie sa mère et n’hésite pas à partir vers d’autres horizons.

19e siècle, un père banquier aimant, une mère raide dans ses convictions et ses gestes. Nous sommes dans la haute bourgeoisie, celle qu’on respecte et qui doit montrer l’exemple de la retenue, afficher son statut, sa richesse et doit savoir gérer son personnel et sa maison.

Apolline étouffe dans ce carcan, elle a refusé tous les prétendants à sa main que sa mère lui a proposés, cette fois, Ernestine, la mère a déniché un bon parti Edmond.

Apolline est au pied du mur, elle ne peut plus refuser. Elle doit se marier. C’est son devoir.

Un télégramme envoyé par Constance, une lointaine cousine maternelle va décider du futur d’Apolline.

La mère effectue un chantage sur Apolline, elle se marie ou elle va chez -les sauvages- de la région minière du Grand Ouest canadien aider sa petite cousine Émeline, jeune veuve enceinte de son troisième enfant.

Apolline préfère partir. Je ne vais pas spoiler le reste et vous engage à lire ce magnifique roman de la veine des grands auteurs.

Merci Nathalie